Chronique des matières premières

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Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ces marchés souvent méconnus.

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Les pays du Golfe, futur hub du raffinage de minerais critiques?

Les pays du Golfe pourraient-ils s'imposer comme un hub du raffinage des métaux, activité aujourd'hui largement dominée par la Chine? C'est une des questions abordée dans un rapport à paraître de l'Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME). Les minerais et les métaux sont avant tout un moyen pour les pays du Golfe de se préparer à l'après-pétrole, rappellent les auteurs du rapport de l'OSFME [http://www.iris-france.org/observatoire/observatoire-de-la-securite-des-flux-et-des-matieres-energetiques/], mené pour le compte de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère des Armées, en partenariat avec Enerdata et Cassini Conseil. La dépendance des recettes publiques de ces États aux hydrocarbures varie, elle est au minimum de 40% pour les Émirats arabes unis et va jusqu'à 80 % pour le Qatar et le Koweït. Dans la perspective d'une demande en pétrole qui pourrait être divisée par quatre entre 2025 et 2050, selon l'Agence internationale de l'Énergie, les pays du Golfe ont commencé à chercher d'autres sources de revenus.  ÉNERGIES RENOUVELABLES, MINES ET MÉTAUX Ces dernières années, ils ont développé une batterie de projets et de plans nationaux pour diversifier leur économie avec deux grands axes : les énergies renouvelables et les mines et les métaux, explique Candice Roche, chercheuse en économie prospective à IFPE Énergies nouvelles, la baisse de la consommation d'énergie fossile s'accompagnant d'une montée des besoins en métaux.  L'extraction minière est un des piliers de la stratégie saoudienne, mais plus globalement les pays de la région se sont engouffrés dans le secteur du raffinage, de leurs propres ressources quand ils en ont, ou de minerais importés. L'atout commun de ces pays-là est unique : ils disposent d'énergie bon marché pour faire fonctionner des fonderies qui traitent le minerai pour le transformer en métal.  Pour le raffinage de lithium, les Émirats ont signé un accord avec un producteur, le Zimbabwe, l'Arabie saoudite [https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chronique-des-matières-premières/20250325-l-arabie-saoudite-un-concurrent-de-l-office-chérifien-des-phosphates-sur-le-terrain-des-engrais-phosphatés] raffine, elle, du lithium d'Autriche. Les pays du Golfe disposent aussi de capacité de raffinage de bauxite et sont devenus des producteurs d'aluminium qui comptent sur le marché, explique Frederic Jeannin, chercheur à l'Iris. Grâce à la bauxite qu'ils importent de Guinée [https://www.rfi.fr/fr/podcasts/afrique-économie/20230720-bauxite-de-guinée-quand-la-transformation-se-fait-attendre], les Émirats, qui sont loin de concurrencer la Chine sur la production d'aluminium primaire, sont devenus les premiers exportateurs d'alliage d'aluminium avec une production et se distinguent par leur production de métal de qualité militaire très prisée par l'industrie américaine de la défense. PRODUCTION POUR LE SECTEUR DE LA DÉFENSE Le royaume saoudien fabrique lui un des aluminiums les moins chers du monde grâce à sa propre mine de bauxite. Un atout qui pourrait cependant ne pas durer, en raison du manque de réserves d'eau, explique Fréderic Jeannin. Le recours à plus d'eau de mer dessalée est très énergivore et pourrait réduire l'avantage concurrentiel du pays, voire limiter sa capacité à augmenter sa production, explique le chercheur. L'Arabie saoudite se positionne aussi sur le créneau du titane de qualité aéronautique, produit à partir de minerai importé du Mozambique et d'Australie. Ce titane saoudien a fait l'objet fin avril d'un accord d'approvisionnement pour Airbus, pour un montant de 585 millions d'euros. Aux yeux des Occidentaux, les pays du Golfe peuvent être une alternative intéressante à la Chine qui domine largement l'activité mondiale du raffinage. Ils constituent aussi un levier à actionner : les États-Unis [https://www.rfi.fr/fr/tag/états-unis/] encourageraient les investissements des États du Golfe dans les zones minières trop risquées pour les occidentaux, et dans l'activité de raffinage pour précisément limiter la mainmise de la Chine.  Les intérêts en jeu sont différents : là où l'Empire du milieu [https://www.rfi.fr/fr/tag/chine/] sécurise ses approvisionnements, via l'achat de mine et la production de métaux, pour servir ses intérêts, les pays du Golfe, eux, jouent avant tout leur diversification et leur positionnement dans le système international. « Ils apparaissent comme une puissance intermédiaire, capable d'investir pour récupérer des métaux et les transformer, avec une position moins menaçante que celle de la Chine, qui n'est pas dans une logique d'approvisionnement collectif », explique un des auteurs du rapport de l'OSFME.

I går - 2 min
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Par crainte de manquer de cuivre, la Chine relève sa prime à l'achat

La Chine pourrait-elle manquer de cuivre ? C'est en tout cas ce que certains acheteurs semblent craindre. Ils se démènent pour sécuriser leur approvisionnement. Pour s'assurer d'être couverts, les importateurs chinois sont prêts à payer plus cher.  La prime payée par les acheteurs, en plus du prix fixé par les cours, est un bon indicateur de leurs besoins. En Chine [https://www.rfi.fr/fr/tag/chine/], et plus précisément dans le port de Yanshan de Shangaï qui est une des portes d'entrée du cuivre, cette prime est passée de 35 dollars la tonne en février à 94 dollars cette semaine, selon l'agence Bloomberg [https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-04-29/china-copper-market-gauge-hits-16-month-high-on-demand-flurry]. Les acheteurs chinois n'ont jamais payé autant depuis fin 2023. La hausse de cette prime illustre une tension sur le marché, alimentée par la baisse des stocks dans les entrepôts : selon les données de la bourse aux métaux de Shangaï, ils auraient chuté de près de 55 000 tonnes en une semaine, soit la plus forte baisse hebdomadaire enregistrée. Pour atteindre 116 800 tonnes la semaine dernière, selon le Financial Times [http://www.ft.com/content/72da3728-906c-4124-8700-841adbe61f18]. Selon le journal Mercuria, un négociant en métaux, estime qu'ils pourraient s'épuiser d'ici mi-juin.  CONCURRENCE DES ÉTATS-UNIS Si les Chinois se démènent pour importer du cuivre, c'est que les États-Unis [https://www.rfi.fr/fr/tag/états-unis/] sont devenus des concurrents inattendus ces derniers mois sur le marché. Les acheteurs américains, mais aussi les traders, ont acheté beaucoup plus de métal rouge qu’en temps normal, par peur d’éventuels droits de douane. Sur la place boursière de New York (COMEX) le cuivre s’est négocié ces dernières semaines jusqu'à 1 600 dollars par tonne de plus que le prix de la bourse de Londres (LME). Cela a logiquement attiré ceux qui avaient du cuivre à vendre. Le niveau des stocks dans les entrepôts de la bourse américaine ont atteint leur plus haut niveau depuis 2018. Ce flux inhabituel de cuivre vers les États-Unis a commencé à inquiéter la Chine, gros consommateur de cuivre.  LA CHINE ACHETEUSE DE CUIVRE ET DE FERRAILLE  Le pays est un des grands acheteurs de cuivre, mais aussi de ferraille de cuivre, qui pourrait, un jour ou l’autre, faire l’objet d'éventuelles taxes américaines. Les Chinois sont sur le qui-vive, car en 2024, ils ont absorbé la moitié de la ferraille que les États-Unis ont exportée, selon l’agence Fastmarkets. Les fêtes du 1er-Mai et les cinq jours de pause qui vont avec en Chine devraient cependant ralentir l'agitation ambiante autour du métal rouge. D'autant que les indicateurs économiques ne sont pas fabuleux dans le pays, notamment ceux du secteur manufacturier qui sont moins bons que prévu. La demande en cuivre pourrait ne pas être si forte que cela finalement, de quoi calmer les esprits si cela se confirme et mettre fin peut-être à la course aux primes chez les grands acheteurs de cuivre du marché. À lire aussiLes taxes Trump font grimper les prix de plusieurs métaux par anticipation [https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chronique-des-matières-premières/20250211-les-taxes-trump-font-grimper-les-prix-de-plusieurs-métaux-par-anticipation]

01. maj 2025 - 2 min
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La Chine lâche du lest sur la taxation de l'éthane américain destiné à son industrie

La Chine fait une exception pour l’éthane américain. Pékin aurait discrètement levé les droits de douane de 125 % imposés début avril sur les importations d’éthane en provenance des États-Unis. Une décision non encore officialisée, mais confirmée par plusieurs sources industrielles. Elle vise à soulager les entreprises chinoises de la pétrochimie. La Chine [https://www.rfi.fr/fr/tag/chine/] dépend fortement de l’éthane pour produire de l’éthylène, un composant de base dans la fabrication de plastiques, de solvants, de caoutchouc synthétique, mais aussi de textiles techniques, de composants électroniques ou d’emballages alimentaires. Autrement dit : une molécule au cœur de nombreux secteurs clés de l’économie chinoise. Dans sa stratégie de montée en gamme, Pékin mise sur une pétrochimie plus performante, capable de produire à moindre coût et avec un meilleur rendement. Ce gaz est donc devenu un enjeu stratégique majeur. MEILLEUR RENDEMENT L'éthane permet une production plus propre, plus efficace et plus rentable que d’autres matières premières comme le naphta ou le charbon, encore très utilisés dans l’industrie. Pour les entreprises privées chinoises, l’éthane américain représente un levier de compétitivité, à l’heure où Pékin veut renforcer son autonomie industrielle. Problème : la Chine ne dispose pas de gisements d’éthane suffisants, et les alternatives – comme le propane – sont plus chères ou moins performantes. Résultat : une dépendance presque totale aux États-Unis [https://www.rfi.fr/fr/tag/états-unis/], aujourd’hui seul fournisseur à grande échelle. Ces dernières années, Pékin a massivement investi dans des infrastructures dédiées : des usines dernier cri, conçues pour fonctionner uniquement à l’éthane importé. Des groupes comme Wanhua Chemical ou Satellite Chemical ont bâti leur modèle sur cet approvisionnement. La capacité issue de l’éthane importé dépasse désormais 4 millions de tonnes par an. ENJEU GÉOPOLITIQUE En 2025, la Chine a déjà importé plus de 1,3 million de tonnes d’éthane, exclusivement des États-Unis. Une rupture d’approvisionnement paralyserait une partie de l’appareil industriel, et fragiliserait les ambitions chinoises dans les matériaux de haute valeur ajoutée. L’enjeu est aussi géopolitique : même en pleine guerre commerciale, certaines ressources restent trop stratégiques pour être coupées. D’où cette levée discrète des droits de douane de 125 %. Un geste tactique, alors que les tensions persistent sur d’autres fronts, comme les semi-conducteurs, les terres rares… ou Taïwan [https://www.rfi.fr/fr/tag/taïwan/]. À lire aussiDroits de douane: Pékin contredit Trump et assure ne pas mener de négociations avec les États-Unis [https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250426-droits-de-douane-pékin-contredit-trump-et-assure-ne-pas-mener-de-négociations-avec-les-états-unis]

30. apr. 2025 - 1 min
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La chute des prix du pétrole met à l'épreuve la stratégie de la Maison Blanche

Produire plus de pétrole n'est pas un problème climatique pour le président américain, mais un moyen de faire baisser les prix à la pompe. Une politique résumée par le slogan « Drill Baby Drill ». Mission réussie : les prix du brut ont chuté à leur plus bas niveau en quatre ans. À vouloir satisfaire ses électeurs, Donald Trump court cependant le risque de se mettre à dos l'industrie pétrolière et rend déjà service paradoxalement à la Chine.  En encourageant la production d'hydrocarbures, le président américain s'est positionné en allié des majors pétrolières qui sont implantées aux États-Unis [https://www.rfi.fr/fr/tag/états-unis/], mais la baisse des prix qu'il alimente avec cette politique – qui s'explique aussi par la décision de l'OPEP+ de mettre fin progressivement à ses coupes de production à partir du mois de mai – pèse aussi sur les résultats financiers des entreprises. La société britannique BP, déjà en difficulté, vient d'annoncer un bénéfice divisé par trois au premier trimestre 2025. Parmi les raisons invoquées, la volatilité des marchés. Chevron, ExxonMobil, Shell ou encore TotalEnergies traversent, elles aussi, une zone de turbulence économique et pourraient, selon plusieurs analystes, être tentées de repenser leurs investissements.  INQUIÉTUDE DANS LE SECTEUR DU SCHISTE Ce pétrole extrait des couches de schiste du sous-sol américain a un coût de production plus élevé et la baisse des recettes entame encore plus la rentabilité des exploitations. Pour réduire leurs dépenses, plusieurs opérateurs ont ralenti leur activité de forage comme ils avaient déjà été contraints de le faire pendant la pandémie en 2020. Si les prix ne se redressent pas dans les prochains mois, un avenir dévastateur se prépare pour le secteur du schiste, préviennent déjà des producteurs.  Le scénario est écrit, expliquent-ils au Financial Times [https://www.ft.com/content/cd7c043a-1983-4106-b4f9-13d66f951faf] : à moins de 60 dollars, les sociétés qui réaliseront des bénéfices seront de moins en moins nombreuses et, avec un pétrole sous la barre des 50 dollars, la moitié des entreprises pourraient disparaître au profit des plus puissantes d'entre elles et la production baisser à court ou moyen terme. LA BAISSE DES PRIX PROFITE À LA CHINE, 1ᵉʳ ACHETEUR MONDIAL La stratégie de Donald Trump [https://www.rfi.fr/fr/tag/donald-trump/] rend paradoxalement service à la Chine [https://www.rfi.fr/fr/tag/chine/], son premier ennemi sur le front commercial. La Chine est le premier importateur mondial de brut et remplit ses stocks dès qu'ils sont bas, et dès que les prix sont favorables. Qu'importe presque le niveau de la demande, la Chine a une politique d'achat stratégique, ouverte à toutes les origines, que le pétrole soit russe, iranien ou vénézuélien. Au mois de mars, ses importations ont bondi et s'accélèrent encore en avril. En ce moment, le pays importe environ 11 millions de barils par jour. Cela fait 18 mois que l'Empire du Milieu n'a pas tenu un tel rythme. Certaines raffineries auraient même repoussé leur maintenance annuelle pour continuer à produire de l'essence, du diesel et du carburant pour l'aviation. La cadence finira par ralentir une fois que les stocks seront reconstitués, mais ce ne sera peut-être pas avant le second semestre, selon le Financial Times [https://www.ft.com/content/da1f837e-6f20-468c-93f9-954d441b05d0].

29. apr. 2025 - 1 min
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Même plus chère, la pistache séduit toujours plus de consommateurs

On la consomme à l'apéritif, dans des pâtisseries, les barres énergétiques et en cuisine, la pistache a de plus en plus la côte dans le monde. Ses prix ont augmenté de plus de 25% en un an et comme souvent, c'est un déséquilibre entre l'offre et la demande qui a poussé les prix vers le haut. Premier facteur de hausse des prix, une offre plus limitée pour cette saison commerciale chez le premier fournisseur mondial de pistaches, les États-Unis [https://www.rfi.fr/fr/tag/états-unis/]. La culture de la pistache, comme tant d'autres, donne une bonne récolte une année sur deux. Et 2024 correspondait précisément à une année creuse pour les arbres américains qui ont vu leur production baisser d'un quart – soit 503 000 tonnes en 2024 –, explique Jose Gutierrez, analyste de marché chez S&P Global. En face, l'appétit pour le petit fruit sec à coque n'a pas ralenti, au contraire. Depuis plusieurs années, on grignote plus d'en cas, de pâte à tartiner et de confiseries à base de pistaches. L'engouement pour le chocolat Dubaï, une tablette fourrée à la pâte de pistache, qui a enflammé TikTok est l'illustration même de cette passion grandissante pour le fruit sec à la couleur verte si caractéristique. DEMANDE EN HAUSSE EN ASIE ET AU MOYEN-ORIENT.  La consommation augmente en particulier en Asie, grâce à un pouvoir d'achat de la classe moyenne en hausse, notamment en Inde, en Chine, et en Thaïlande. Au Moyen-Orient, la pistache est depuis longtemps utilisée par l'industrie et la pâtisserie traditionnelle, mais la demande continue de grimper, c'est le cas en Turquie et aux Émirats arabes unis pour ne citer que ces deux marchés. Pour cette campagne, qui a débuté en octobre dernier et qui doit prendre fin en septembre, la demande devrait augmenter de 6% cette année, selon les chiffres du ministère américain de l'Agriculture (USDA). Mais elle est toujours fortement liée à l'appétit de la Chine, le premier acheteur. LA TURQUIE, UN PRODUCTEUR QUI MONTE Ces dernières années, la récolte de pistache n'a pas cessé de grandir en Turquie. Le pays s'impose peu à peu le deuxième producteur mondial, place qui était occupée par l'Iran jusque-là, explique l'analyste de S&P Global. La spécificité, c'est que la production turque a toujours été majoritairement consacrée au marché local. Avec la hausse des prix, les producteurs turcs pourraient être tentés d'exporter plus, notamment sur le marché chinois.  Mais ce scénario dépendra de l'évolution des prix, qui est elle-même très liée au maintien ou non des tarifs douaniers de rétorsion, imposés par Pékin sur les produits américains. D'autant que les États-Unis devraient voir leur production remonter cette année : l'Association américaine des producteurs de pistache [https://x.com/pistachiopower] prévoit une récolte d'environ 700 000 à 750 000 tonnes. Si la guerre commerciale persiste entre Pékin et Washington la pistache pourrait coûter plus cher en Chine à court terme, en raison des taxes. À plus long terme, les stocks pourraient augmenter aux États-Unis, ce qui sera là un facteur de baisse.

28. apr. 2025 - 2 min
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