Le quart d'heure QVT - Saison 2
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7 episoderLes situations de télétravail des femmes et des hommes n’étaient pas les mêmes ni avant la crise ni pendant la crise. Comment se poser les bonnes questions, afin que demain le télétravail soit vecteur d’égalité en termes de conditions de travail pour toutes et tous ?
Depuis le début de la crise sanitaire, les coursiers à vélo font partie des rares professionnels à être restés en activité. Quand plus personne ne sort par peur d’attraper le Covid, ils enfourchent leur vélo pour livrer repas, boissons et autres vivres. Ils font le lien. Ces travailleurs précaires sont motivés par des incitations financières que les plateformes proposent. L’équation est basique : choisir de travailler et prendre le risque de s’exposer au virus ou ne pas travailler et ne pas avoir de revenu. Le coursier prend ses directives auprès de « robots » par l’intermédiaire de son smartphone, sur l’espace numérique de la plateforme. Les messages standardisés qu’il reçoit, calculés et sélectionnés par des algorithmes, lui attribuent des courses, des notes, des indications managériales, des remarques, les tarifs et les pourboires à recevoir. Il est en concurrence directe avec les autres coursiers auprès desquels l’entraide parait compliquée. Isolé, le coursier l’était avant la crise par son statut et sa situation de travail. Là, il a été rendu indispensable mais également invisible. L’organisation des plateformes est échafaudée sur le principe de l’isolement. Pour quelles raisons ?Des collectifs de livreurs voient le jour et tentent de défendre leurs droits.Ont-ils une chance d'y parvenir face à cet écrasant système de plateforme ? Cet exemple des travailleurs à vélo questionne « l’ubérisation », ou la « plateformisation », du travail, un modèle qui se répand bien au-delà de la livraison de repas. Élisabeth Leblanc, psychologue du travail et des organisations, actuellement doctorante et chargée de mission à l’Anact, partagera les résultats de ses recherches auprès des livreurs à vélo. Au micro d'Adeline Charvet, chargée de communication à l'Anact. Elle partage cette citation avec les auditeurs : " La révolution industrielle n'aurait sans doute pas permis tant de progrès si le droit social n'était pas venu l'humaniser. À nous tous maintenant d'humaniser plateformes et algorithmes pour que leur potentiel considérable puisse vraiment s'exprimer et être mis au service des travailleurs et du progrès collectif."Citation du livre Désubériser, reprendre le contrôle [https://editionsdufaubourg.fr/livre/desuberiser-reprendre-le-controle],de Florian Forestier, Franck Bonot, Odile Chagny, Mathias Dufour, éd. du Faubourg, mars 2020.
Modalité de formation à concevoir et déployer au plus près des réalités de terrain, l’Action de formation en situation de travail (Afest) est utile à la fois pour intégrer les nouveaux, favoriser le maintien en emploi dans un contexte d'évolution des organisations, ou encore accompagner la transmission des savoir-faire en interne. Elle peut donc répondre à différents enjeux de la phase de reprise d’activité actuelle. Mais l’Afest est aussi une modalité qui demande à être soigneusement comprise, préparée et accompagnée. Alors, quels bénéfices potentiels à la fois pour les salariés et pour les entreprises et quels points de vigilance ? Le point de vue de Sylvie Morin-Lagrange, chargée de mission de l’Aract Bourgogne-Franche-Comté
Salariés « internes » et travailleurs dits « extérieurs » (comme les prestataires, les intérimaires, les consultants et les stagiaires) : comment a-t-on travaillé ensemble pendant la crise ? Le passage au travail à distance de crise a été, dans certaines situations, révélateur d’écarts entre salariés internes et travailleurs externes : accès informatiques, politiques sanitaires des employeurs, etc. Quel impact cette crise a-t-elle eu sur la manière de travailler ensemble ? Comment les différences de statuts ont-elles impacté les collaborations ? A-t-il été possible de trouver des ajustements pour qu’il soit encore possible à chacun de faire son travail… et dans le meilleur des cas de faire équipe ? Marie-Rachel Jacob, professeure en management des ressources humaines et chercheuse à l’emlyon Business School, aborde ces questions à partir de ses recherches sur ce sujet, s’appuyant sur trois terrains : sa propre expérience de l’enseignement pendant la crise, ses observations dans un grand groupe avant la crise et des travaux de ses équipes autour d’un cas dans l’industrie. Pour aller plus loin : " L' équipe composite ou comment une main-d'œuvre mixte collabore au sein d’une entreprise ?" [http://www.annales.org/gc/2013/gc112/GC-112-article-JACOB.pdf]. Marie-Rachel JACOB, Gérer et Comprendre, 112, pp.17-28 Avec Marie-Rachel Jacob, Professeure en management des ressources humaines et chercheuse à l’emlyon Business school Au micro d'Adeline Charvet, chargée de communication à l'Anact
Si la question des relations entre professionnels et proches aidants est une constante dans l’activité des professionnels de l’aide à domicile, elle reste un pan caché de leur travail. Or, elle est une composante essentielle de leurs conditions de travail et présage tout autant de la qualité des prises en charge des personnes aidées. L’enjeu réside dans la création d’un nouveau cadre de référence professionnel intégrant la coopération avec les proches aidants, donc de construire un environnement sécurisant qui permettra à chacun, proche aidant et professionnel, de réellement trouver du sens à la mission d’aide. Stéphanie Lecot, chargée de mission à l'Aract Auvergne-Rhône-Alpes nous apporte son éclairage sur les enjeux d'une coopération réussie, véritable clé pour favoriser la QVT !
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