
Choses à Savoir - Culture générale
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Avez-vous déjà entendu parler du point Nemo ? C’est un endroit unique sur notre planète. Un lieu dont on dit qu’il est le plus isolé du monde. Mais où se trouve-t-il exactement, et pourquoi fascine-t-il autant ? Le point Nemo est ce qu’on appelle le pôle d'inaccessibilité océanique. En d’autres termes, c’est le point de l’océan le plus éloigné de toute terre émergée. Il se situe dans le sud de l'océan Pacifique, à environ 2 688 kilomètres des trois terres les plus proches : l’île Ducie (au nord), l’île Motu Nui, qui fait partie des îles de Pâques (au nord-est), et l’île Maher, en Antarctique (au sud). Ce point a été calculé pour la première fois en 1992 par un ingénieur croate, Hrvoje Lukatela, à l’aide de modèles informatiques et de coordonnées GPS. Il se trouve aux environs de la latitude 48°52.6′ Sud et de la longitude 123°23.6′ Ouest. Son nom, "Nemo", est bien sûr un clin d’œil au célèbre capitaine du Nautilus dans le roman de Jules Verne "Vingt mille lieues sous les mers". En latin, "nemo" signifie d’ailleurs… "personne". Un nom parfaitement approprié pour ce lieu si reculé. Ce qui rend le point Nemo fascinant, c’est son isolement extrême. Aucune île habitée à l’horizon. Pas de routes maritimes commerciales. Aucun survol régulier d’avion. Si vous vous trouviez là, les humains les plus proches seraient probablement… les astronautes à bord de la Station spatiale internationale, qui passe parfois à seulement 400 km au-dessus de ce point, bien plus près que n’importe quel continent. Le point Nemo est aussi devenu une zone de "cimetière spatial". Depuis les années 1970, les agences spatiales, dont la NASA ou Roscosmos, y font tomber en fin de vie leurs satellites, sondes ou stations spatiales, comme ce fut le cas pour la station MIR en 2001. Pourquoi là ? Justement parce que c’est une zone quasi déserte, minimisant les risques pour les populations et la navigation. Sur le plan biologique, les eaux autour du point Nemo sont très pauvres en vie marine : peu de nutriments, peu de lumière, peu de courant. Un véritable désert aquatique. En résumé, le point Nemo est une sorte de bout du monde maritime. Une curiosité géographique, un symbole de solitude absolue sur Terre — et une petite touche de science-fiction quand on pense que ce sont les astronautes, depuis l’espace, qui peuvent être ses visiteurs les plus proches. ---------------------------------------- Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy [https://acast.com/privacy] pour plus d'informations.

Aujourd’hui, une petite histoire surprenante… Celle d’un poète anglais de la Renaissance… qui a changé notre quotidien sans que personne ou presque ne connaisse son nom. Il s’appelait John Harington. Et il est l’inventeur… de la chasse d’eau ! Oui, vous m’avez bien entendu. Derrière ce geste anodin — tirer la chasse — il y a l’idée brillante d’un écrivain du XVIᵉ siècle. Mais revenons un peu en arrière. John Harington naît en 1560, dans une famille aristocratique. C’est un homme cultivé, proche de la reine Élisabeth Iʳᵉ. Il écrit des poèmes, des satires, il traduit Virgile… Bref, un pur esprit de cour. Mais un poète un peu trop espiègle : ses écrits licencieux lui valent d’être temporairement banni de la cour. Pendant cet exil, il se passionne pour un sujet bien plus terre-à-terre… l’hygiène ! Car à l’époque, les toilettes sont un véritable problème. On utilise encore des pots de chambre, des latrines puantes… même dans les palais royaux. Harington se dit qu’on peut faire mieux. Il conçoit alors un dispositif qu’il baptise malicieusement "Ajax" — un jeu de mots entre le héros grec et le mot anglais jakes, qui désigne les latrines. Le principe ? Simple et génial : une cuvette reliée à un réservoir d’eau. Quand on actionne un levier, une grande quantité d’eau est libérée… et nettoie la cuvette. Autrement dit : la première chasse d’eau moderne ! Harington écrit même un livret détaillant son invention : A New Discourse upon a Stale Subject: The Metamorphosis of Ajax. Sous couvert d’humour, il décrit précisément le mécanisme. Séduite par l’idée, la reine Élisabeth elle-même fait installer un exemplaire dans son palais de Richmond. Mais à l’époque, les villes n’ont pas encore les réseaux d’égouts nécessaires. L’invention reste donc marginale. Ce n’est qu’au XIXᵉ siècle, avec l’essor de l’urbanisme moderne, que la chasse d’eau inspirée par Harington se généralisera dans les foyers. Alors, la prochaine fois que vous tirez la chasse, ayez une petite pensée pour ce poète-inventeur visionnaire. John Harington, l’homme qui a prouvé… qu’un esprit brillant pouvait vraiment s’intéresser à tout. Même… aux toilettes ! ---------------------------------------- Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy [https://acast.com/privacy] pour plus d'informations.

Vous avez sûrement déjà entendu l’acronyme LGBTQIA+, mais savez-vous précisément ce qu’il signifie ? Et pourquoi a-t-on vu cet acronyme évoluer au fil du temps ? À l’origine, dans les années 80 et 90, on utilisait souvent le sigle GLBT, pour Gays, Lesbiennes, Bisexuels, Transgenres. À l’époque, l’ordre des lettres mettait en avant les gays, qui étaient les plus visibles dans le mouvement militant, notamment en Amérique du Nord. Mais rapidement, ce sigle a évolué vers LGBT, inversant les deux premières lettres. Pourquoi ? Pour donner une visibilité accrue aux lesbiennes, longtemps marginalisées au sein même des luttes pour les droits des minorités sexuelles. Ce changement, symbolique mais fort, reflétait une volonté de plus d’égalité et d’inclusivité. Puis, à partir des années 2000, l’acronyme s’est enrichi pour mieux représenter la diversité des identités de genre et des orientations sexuelles. Aujourd’hui, on parle donc souvent de LGBTQIA+. Détaillons ce que signifie chaque lettre : L pour Lesbienne : une femme attirée affectivement et/ou sexuellement par d’autres femmes. G pour Gay : un homme attiré par d’autres hommes, mais le terme est aussi parfois utilisé de manière plus large. B pour Bisexuel(le) : une personne attirée par les deux sexes. T pour Transgenre : une personne dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe assigné à la naissance. Q pour Queer : un terme revendiqué par celles et ceux qui rejettent les étiquettes traditionnelles, ou qui vivent leur identité de manière fluide. I pour Intersexe : désigne les personnes nées avec des caractéristiques sexuelles ne correspondant pas aux normes binaires homme/femme. A pour Asexuel(le) ou Aromantique : une personne qui n’éprouve pas d’attirance sexuelle et/ou romantique. Et le + ? Il marque l’ouverture à d’autres identités ou expressions de genre qui ne sont pas explicitement mentionnées, comme les personnes pansexuelles, non-binaires, agenres, etc. Cela souligne que cet acronyme n’est pas figé : il évolue au rythme des prises de conscience et des revendications. En résumé, si l’on est passé de GLBT à LGBTQIA+, c’est pour refléter une plus grande diversité et lutter contre l’invisibilisation de certaines identités. L’acronyme est devenu un symbole d’inclusion et de respect pour la pluralité des expériences humaines liées au genre et à la sexualité. ---------------------------------------- Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy [https://acast.com/privacy] pour plus d'informations.

Ce projet a été créé aux Etats Unis en 1992. Dans les années 1990, de nouvelles techniques d’analyse de l’ADN commencent à révolutionner les enquêtes criminelles. Et deux avocats new-yorkais, Barry Scheck et Peter Neufeld réalisent que ces outils pourraient aussi être utilisés a posteriori, pour réexaminer les preuves de vieux dossiers judiciaires. Ils fondent alors le Projet Innocence, avec un objectif simple mais ambitieux : utiliser l’ADN pour innocenter les personnes condamnées à tort. Le besoin est immense. Aux États-Unis, le système judiciaire repose fortement sur les témoignages oculaires, les aveux (parfois extorqués), les identifications douteuses ou des expertises scientifiques dépassées. Or, de nombreuses études ont montré que ces éléments sont loin d’être infaillibles. Grâce aux tests ADN, le Projet Innocence a mis en évidence des erreurs judiciaires massives. Selon ses statistiques, depuis sa création, plus de 375 personnes ont été formellement innocentées grâce à ces analyses. Parmi elles, 21 avaient été condamnées à mort. Chaque dossier raconte une tragédie humaine : des années, parfois des décennies passées derrière les barreaux pour des crimes jamais commis. Mais le Projet Innocence ne se limite pas à ces cas spectaculaires. Il a aussi contribué à réformer le système judiciaire. L’association milite pour des pratiques plus rigoureuses : amélioration des procédures d’identification ; enregistrement vidéo des interrogatoires ; contrôle des expertises scientifiques ; préservation systématique des preuves ADN. Le mouvement a essaimé dans le monde entier. Des "Innocence Projects" existent aujourd’hui au Canada, au Royaume-Uni, en Australie, en Europe… En France, l’initiative a inspiré la création de la Clinique juridique de l’Innocence en 2013. Au-delà des chiffres, le Projet Innocence a changé le regard sur la justice. Il a montré qu’aucun système n’est infaillible. Même dans des démocraties avancées, des innocents peuvent être condamnés. Le recours à des outils scientifiques rigoureux — comme l’ADN — est donc essentiel pour garantir un procès équitable. En résumé : en réexaminant les preuves avec des méthodes modernes, le Projet Innocence a permis de libérer des centaines de personnes injustement condamnées. Mais surtout, il a rappelé une vérité fondamentale : en matière de justice, la recherche de la vérité doit toujours primer. ---------------------------------------- Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy [https://acast.com/privacy] pour plus d'informations.

Vous avez sûrement déjà entendu cette expression : "C’est le b.a.-ba." Elle sert à désigner ce qu’il y a de plus simple, de plus élémentaire dans un domaine. Mais d’où vient cette curieuse formule ? Eh bien, pour le comprendre, il faut remonter à une époque où apprendre à lire était tout sauf évident. Pendant des siècles, l’apprentissage de la lecture commençait par la mémorisation de l’alphabet. Et pour cela, on utilisait ce qu’on appelait un abécédaire. C’était souvent un petit livre ou une planche sur laquelle figuraient les lettres de l’alphabet accompagnées de syllabes simples. Or, comment apprenait-on à associer les lettres pour former des sons ? En les combinant deux par deux. On enseignait par exemple : B + A = BA C + A = CA D + A = DA, et ainsi de suite. On commençait donc littéralement par : B.A. D’où l’expression b.a.-ba, qui évoque ce tout premier pas dans l’apprentissage de la lecture. C’était le socle, la base absolue, le point de départ de toute connaissance. Au fil du temps, cette formule est passée dans le langage courant pour désigner non plus seulement les rudiments de la lecture, mais ceux de n’importe quel domaine : le b.a.-ba de la cuisine, le b.a.-ba de l’astronomie, le b.a.-ba de la photographie… On la retrouve dès le Moyen Âge dans des textes pédagogiques, et surtout à partir du XVIIe siècle, époque où l’instruction primaire commence à se développer davantage en Europe. L’expression va peu à peu s’imposer dans le français courant. Petite anecdote amusante : en anglais ou en allemand, c'est diffétrent, on utilise encore aujourd’hui une autre expression "l'ABC" ou les ABCs pour parler des bases d’un sujet. ---------------------------------------- Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy [https://acast.com/privacy] pour plus d'informations.
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