
Atas Sintir Met Kask
Podcast by Atas Sintir Met Kask
A mi - chemin entre documentaire et journal de bord, Atas Sintir Met Kask (ASMK pour les intimes) est mon cahier de retour à la Réunion natale. Il vous invite à poser avec moi un regard nouveau sur la Réunion d’aujourd’hui et à aller à la rencontre de celles et ceux qui feront la Réunion de demain. Instagram: @atas_sintir_met_kask Facebook : Atas Sintir Met Kask
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L’écriture du créole a un double pouvoir d’outil de communication et de vecteur d’empouvoirement individuel et collectif. C’est ce double pouvoir que j’ai tenté de mieux comprendre afin de démêler les liens étroits entre langue créole et identité. Ce quatrième volet est l'aboutissement de mon parcours pour me réapproprier la langue créole. Il vous emmène depuis les théories autour de la graphie du créole jusqu’à des ateliers fonnkèr dans un petit local de Villèle en passant par une série de réflexions sur la nécessité de redonner sa juste place à la parole réunionnaise.

Dans cet épisode, vous retrouverez la suite des interviews de Sully et Daniel, nos deux ‘rakonter zistoir’. Avec eux, nous avons parlé morale de l’histoire, renouveau du conte et formation des conteurs. Un conte doit - il toujours avoir une morale ? Peut - on raconter les histoires en 2021 comme on les racontait en 1900 ? Quels conseils pour devenir rakonter zistoir ?

Les contes et légendes font partie intégrante de la culture réunionnaise. Impossible de passer à côté dans mon parcours de redécouverte de la langue créole. De tradition exclusivement orale à l’origine, puis retranscrit par des auteurs comme Daniel Honoré, le rakontaz zistoir est redevenu à la mode ces dernières années. J’ai rencontré deux conteurs locaux, Daniel Hoarau et Sully Andoche, pour mieux comprendre ce que le conte dit de notre culture réunionnaise et ce que c’est que d’être un rakonter zistoir à l’ère d’internet. Alors Kriké?

Le créole est une richesse. Il est non seulement un atout dans le développement langagier et pédagogique des enfants mais il est aussi un des socles de notre identité réunionnaise. Depuis 2001, le créole est entré officiellement à l’école mais force est de constater que vingt ans plus tard, il n’est toujours pas reconnu à sa juste valeur dans l’enseignement. Quels sont les enjeux et les points de tension ? Dans cet épisode, vous retrouverez Axel Gauvin de Lofis La Lang Kréol, Expédite Laope - Cerneaux de l’association Famille Maxime Laope mais aussi Laurence Daleau Gauvin, enseignante et formatrice de langue créole. Avec eux, on a parlé de la formation des enseignants, des blocages institutionnels et stéréotypes persistants contre le créole et de la perspective d’un bilinguisme apaisé.

Je vais vous avouer quelque chose : j’ai un complexe. Je parle mal créole. Le créole est ma langue, c’est la langue de mes ancêtres, et pourtant je n’ai pas été élevée en créole. Mes parents ont toujours parlé créole entre eux et français avec moi et mon frère. Du coup, je ne le parle pas souvent et quand je le parle, je remarque toujours un malaise. Pas la bonne intonation, pas le bon accent. Si vos parents sont nés dans les années 60 - 70 et que vous avez baigné très tôt dans la culture occidentale, il y a de fortes chances que ça soit le cas pour vous aussi. Dans cet épisode, j’essaie de comprendre d’où ça vient et de faire (enfin) la paix avec mon complexe. Avec les interventions de : Axel Gauvin (Lofis La Lang Kréol) et Expédite Laope - Cerneaux (Association Famille Maxime Laope)
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