
Ludwig van Beethoven
Podcast de RTBF
Universel, intemporel et central sont peut-être les 3 mots qui collent le mieux à Beethoven et sa musique. De la forme, du style, de la dynamique, des instruments en passant par la texture sonore, Beethoven a tout révolutionné, non pour le plaisir de tout changer mais bien pour que sa musique exprime parfaitement ce qu’il a à nous dire. Haydn avait presque vu juste lorsqu’en 1792, il lui avait dit " Vous sacrifierez les règles à vos fantaisies " Si l’expression nécessite que la forme éclate, alors il en sera ainsi. Central, Beethoven l’est non seulement parce qu’il ouvre une voie royale à l’expression musicale et au romantisme mais il est aussi, et surtout, car le sujet principal de sa musique ne sera plus Dieu ni les divinités comme c’était le cas jusqu’à présent. Avec Beethoven, le curseur se déplace. C’est l’homme qui sera le centre de sa musique, de son œuvre, l’homme avec ses passions, ses joies, ses bonheurs, ses peines, ses turpitudes, ses angoisses et ses souffrances. Beethoven s’y connaît en douleur humaine, il a dû surmonter une épreuve de taille pour un musicien, celle de la surdité. Il avait confié à son frère qu’il avait songé au suicide et que s’il n’était pas passé à l’acte, c’est uniquement grâce à la musique. Ayant lu Schiller et fasciné par les grands hommes comme Bonaparte, Beethoven se dit que, lui aussi a un rôle à jouer et non des moindres. Il se sent investi d’une mission. Par sa musique, il va délivrer les hommes de leurs souffrances tout comme sa musique l’a aidé à surmonter le drame de sa surdité. " Quiconque pourra entendre ma musique, sera délivré " disait-il. Son message s’adresse donc à l’humanité entière et si ses contemporains ne le comprenaient pas toujours, Beethoven rétorquait qu’il écrivait pour les générations futures. Dans ces 10 épisodes, nous vous proposons de suivre la vie du compositeur dans l’époque qui l’a vu s’épanouir avec en toile de fond, la politique, la révolution française, la philosophie, l’hygiène et la médecine.
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Beethoven est entièrement sourd. Il a pris l’habitude de donner des carnets de conversation à ses interlocuteurs. Ses amis notent ce qu’ils veulent dire à Beethoven qui lui, répond de vive voix, fort, trop fort. C’est que le climat qui règne un Vienne, sous Metternich, est un climat d’espionnage et de censure. La relation que Beethoven a établie avec son neveu Karl est extrêmement complexe et malheureuse, au point que son neveu tentera de se suicider en se tirant une balle dans la tête, à l’endroit précis où Beethoven aimait se promener. Le suicide étant alors considéré comme un crime, Beethoven se réfugie avec son neveu chez son autre frère, Johann. Lorsque Beethoven regagne Vienne, il souffre d’une pneumonie. Les remèdes utilisés à l’époque sont le champagne et le vin. Or ceux-ci sont chargés en plomb. Le métal serait à l’origine de la surdité du compositeur mais ce n’est qu’une hypothèse parmi d’autres. Buvait-il beaucoup, souffrait-il aussi d’hémochromatose ? Le 26 mai 1827, Beethoven rend l’âme et en ce siècle où l’individu, où l’homme a pris une place centrale, Beethoven est enterré dans une tombe individuelle.

Universel, intemporel et central sont peut-être les 3 mots qui collent le mieux à Beethoven et sa musique. De la forme, du style, de la dynamique, des instruments en passant par la texture sonore, Beethoven a tout révolutionné, non pour le plaisir de tout changer mais bien pour que sa musique exprime parfaitement ce qu’il a à nous dire. Haydn avait presque vu juste lorsqu’en 1792, il lui avait dit « Vous sacrifierez les règles à vos fantaisies » Si l’expression nécessite que la forme éclate, alors il en sera ainsi. Central, Beethoven l’est non seulement parce qu’il ouvre une voie royale à l’expression musicale et au romantisme mais il l'est aussi et surtout, car le sujet principal de sa musique ne sera plus Dieu ni les divinités comme c’était le cas jusqu’à présent. Avec Beethoven, le curseur se déplace. C’est l’homme qui sera le centre de sa musique, de son œuvre, l’homme avec ses passions, ses joies, ses bonheurs, ses peines, ses turpitudes, ses angoisses et ses souffrances. Beethoven s’y connaît en douleur humaine, il a dû surmonter une épreuve de taille pour un musicien, celle de la surdité. Il avait confié à son frère qu’il avait songé au suicide et que s’il n’était pas passé à l’acte, c’est uniquement grâce à la musique. Ayant lu Schiller et fasciné par les grands hommes comme Bonaparte, Beethoven se dit que, lui aussi a un rôle à jouer et non des moindres. Il se sent investi d’une mission. Par sa musique, il va délivrer les hommes de leurs souffrances tout comme sa musique l’a aidé à surmonter le drame de sa surdité. « Quiconque pourra entendre ma musique, sera délivré » disait-il. Son message s’adresse donc à l’humanité entière et si ses contemporains ne le comprenaient pas toujours, Beethoven rétorquait qu’il écrivait pour les générations futures. Dans ces 10 épisodes, nous vous proposons de suivre la vie du compositeur dans l’époque qui l’a vu s’épanouir avec en toile de fond, la politique, la Révolution française, la philosophie, l’hygiène et la médecine.

En 1809, les guerres reprennent, Vienne est bombardée et Napoléon s’installe dans le Palais de Schönbrunn. Les mécènes de Beethoven fuient la capitale de la musique et la monnaie est dévaluée. Quelques années plus tard, sur les conseils de son médecin, Beethoven va faire une cure à Toeplitz, c’est là qu’il écrit la Lettre à l’Immortelle Bien aimée, c’est là aussi qu’il fait la rencontre de Goethe. Puis viennent les années 1812-1813. La situation politique se retourne. Napoléon perd ses guerres, Beethoven est sollicité pour composer des chants et de la musique patriotiques. Son succès est important, il est considéré comme le plus grand compositeur vivant. C’est de cette période que date sa 7e symphonie. Dorénavant, plus question pour lui de sacrifier à la facilité viennoise. Ce qui est difficile, dit-il, est beau, bon et grand. Alors que Beethoven essaie de percer tous les secrets de l’écriture contrapuntique, les hommes d’Etats se réunissent lors du Congrès de Vienne qui jette les bases de l’Union européenne.

Universel, intemporel et central sont peut-être les 3 mots qui collent le mieux à Beethoven et sa musique. De la forme, du style, de la dynamique, des instruments en passant par la texture sonore, Beethoven a tout révolutionné, non pour le plaisir de tout changer mais bien pour que sa musique exprime parfaitement ce qu’il a à nous dire. Haydn avait presque vu juste lorsqu’en 1792, il lui avait dit « Vous sacrifierez les règles à vos fantaisies » Si l’expression nécessite que la forme éclate, alors il en sera ainsi. Central, Beethoven l’est non seulement parce qu’il ouvre une voie royale à l’expression musicale et au romantisme mais il l'est aussi et surtout, car le sujet principal de sa musique ne sera plus Dieu ni les divinités comme c’était le cas jusqu’à présent. Avec Beethoven, le curseur se déplace. C’est l’homme qui sera le centre de sa musique, de son œuvre, l’homme avec ses passions, ses joies, ses bonheurs, ses peines, ses turpitudes, ses angoisses et ses souffrances. Beethoven s’y connaît en douleur humaine, il a dû surmonter une épreuve de taille pour un musicien, celle de la surdité. Il avait confié à son frère qu’il avait songé au suicide et que s’il n’était pas passé à l’acte, c’est uniquement grâce à la musique. Ayant lu Schiller et fasciné par les grands hommes comme Bonaparte, Beethoven se dit que, lui aussi a un rôle à jouer et non des moindres. Il se sent investi d’une mission. Par sa musique, il va délivrer les hommes de leurs souffrances tout comme sa musique l’a aidé à surmonter le drame de sa surdité. « Quiconque pourra entendre ma musique, sera délivré » disait-il. Son message s’adresse donc à l’humanité entière et si ses contemporains ne le comprenaient pas toujours, Beethoven rétorquait qu’il écrivait pour les générations futures. Dans ces 10 épisodes, nous vous proposons de suivre la vie du compositeur dans l’époque qui l’a vu s’épanouir avec en toile de fond, la politique, la Révolution française, la philosophie, l’hygiène et la médecine.

L’unique opéra de Beethoven est créé en 1805 à Vienne. C’est un échec car les musiciens, aussi bien instrumentistes que chanteurs, considèrent que l’œuvre est trop compliquée. Ce sera une critique récurrente qu’on adressera à Beethoven qui répliquera : « J’écris pour les générations futures et pas pour les imbéciles qui pianotent pour combler le vide de leur existence plus misérable qu’uen dinde de basse-cour. » Beethoven n’a qu’une seule règle, être fidèle à son art et à ses convictions. Aussi lorsqu’il se rend chez son mécène le Prince Lichnowsky et que ce dernier lui demande de jouer devant les officiers français qui logent au château, Beethoven explose, quitte la demeure sur le champ et envoie un billet à son bienfaiteur : « Prince, ce que vous êtes, vous l’êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi. Des princes, il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n’y a qu’un Beethoven.
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