Timeline, 5.000 ans d’Histoire

A l’occasion de la sortie de l’excellentissime (si si, on est très objectifs !) «Napoléon à la plage - un stratège dans un transat» de Richard Fremder, chez Dunod, Prem Carriou a reçu l’auteur (mais si, on a osé !) pour une discussion autour du français le plus connu du monde. Napoléon, pas (encore) l’auteur ;) Une discussion qui n’écarte pas les sujets qui fâchent (les sujets du moment), et qui revient su de nombreux aspects de Napoléon. Le livre n’est pas une biographie, mais un regard différend sur Napoléon. Il démontre que tout chez lui fut Stratégie. De ses mariages à sa mort, en passant par le militaire bien entendu... Nous espérons que vous pardonnerez cette auto-promo, sérieuse mais, comme vous le voyez, ne se prend pas au sérieux.

L'origine de cette ville, à la base, plus tard, d‘un immense empire, remonte au début du VIIIe siècle avant notre ère. Son récit transmis oralement de génération en génération, regorge de fables venues de contrées grecques, latines, ou encore étrusques. Avant l’époque impériale, pas moins d’une vingtaine de versions différentes de la fondation de Rome coexistaient. Toutes ont nourri ces récits d’anecdotes dont la véracité reste encore à prouver. Et il serait facile de les rejeter comme autant de contes pour enfants sans valeur historique. Mais force est de constater que pour Rome, comme pour les autres mythes fondateurs antiques, les légendes recèlent toujours une part de vérité. Forgés au cours des siècles, ces mythes façonnent l’identité des Romains. Si la dimension fantastique de la légende des fils de la louve n’est bien sûr pas à prendre au pied de la lettre, elle révèle surtout la façon dont les Romains ont pensé et écrit leur propre histoire au fil des siècles. Playlist - Rome, Main Title - Quo Vadis, Original - Gladiator, The might of Rome

Pour faire suite à l’émission sur la Tulipomanie, cet épisode bonus vous présente les conséquences de cette frénésie dans l’histoire de l’art ! D’où vient le mot « tulipe », comment et pourquoi fut-elle représentée dans les natures mortes, aurait-elle un rapport avec la Religion ? Autant de questions et de réponses dans cet épisode. Bibliographie - Vincent Brocvielle, Le Petit Larousse de l’Histoire de l’Art, Larousse, 2013 - Stephen Farthing, Tour sur l’art. Panorama des mouvements et des chefs-d’oeuvre, Flammarion, 2016. - Thomas DaCosta Kaufmann, L’art flamand et hollandais, Belgique et Pays-Bas 1520 - 1914, Citadelles et Mazenod, 2002

On a tendance à dire que le premier Krach boursier qu’ait subi l’Occident était hollandais. Pourquoi ? Parce qu’il fut la conséquence d’une folle spéculation autour d’une « simple » fleur : la tulipe. L’impératrice des fleurs, comme on la nommait à l’époque, apparait aux yeux des hollandais comme l’objet à acquérir à tout prix. Objet d’apparat, symbole de richesse, le marché de la tulipe va rapidement virer à la Tulipomanie. Nous allons voir comment on est arrivé à une situation hors de tout contrôle, comment des fortunes furent faites et défaites, et surtout, d’où venait cette fleur devenue sulfureuse ... Playlist : - La tulipe noire, de Gérard Calvi (musique du film avec Alain Delon) - Fanfan la tulipe, d’Alexandre Azaria (musique du film avec Vincent Pérez et Pénélope Cruz) - Dalida, le temps des fleurs Bibliographie : - Christian Chavagneux, « Une brève histoire des crises financières : des tulipes aux subprimes ». 2011 - Mike Dash, « La Tulipomania : l’histoire d’une fleur qui valait plus d’un Rembrandt », JC Lattès, 1999 - Henry Méchoulan, « Les vertus du marchand et de la marchandise », Amsterdam au temps de Spinoza. Argent et liberté, Presses Universitaires de France, 1990, pp. 73-122. - Les manies et les maniaques de ce siècle. I, La tulipomanie : Extrait de la Revue de l'académie de Toulouse, 1857 - Judith Lesnaw, Said Ghabrial, « Tulip Breaking: Past, Present, and Future », University of Kentucky, Lexington, 2000 Une émission préparée par Emmanuelle Alavoine

La deuxième moitié du XIXe marque un bouleversement dans les télécommunications. Les campagnes de poses successives de 1857 à 1868 affirment les débuts de la télégraphie intercontinentale. Ces exploits témoignent des découvertes à la fois scientifiques, en ingénierie et maritimes. Tout cela rendu possible grâce à des paris financiers hors normes, d’investisseurs à qui rien ne garantissait un heureux dénouement. Et tout ne fut pas simple, comme nous allons le voir ...