La Traque
Podcast de Radio Nova
Chaque semaine, David Bola vous guide vers les recoins du monde où la musique a changé, dans ces lieux inattendus qui ont été le théâtre de mutations,...
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34 episodiosDans cet ultime épisode de La Traque, on file au Chili pour parler de l’émergence d’un mouvement actuel qui casse des bassins sur la planète, le neoperreo, descendant moderne du reggaeton. Avant de parler de son avènement, il faut parler de l'histoire des Pokémones phénomène social qui lui a pavé le terrain en marquant la jeunesse chilienne des années 2000. C’est dans cette génération que l’on trouve Tomasa Del Real et DJ Lizz celles qui vont poser les bases du mouvement neoperreo au Chili. Le neoperreo c’est global, on l’entend sonner sur toute la planète, dans les clubs underground comme dans les tubes de superstar de la musique populaire latine, mais au départ, il fallait savoir où sortir pour en écouter les prémices. A Santiago, c’est au Mamba que Tomasa del Real et DJ Lizz vont organiser leurs premiers événements. Grâce à un témoignage exclusif de DJ Lizz, on revient sur cette époque et sur l’expansion de ce mouvement au-delà de la marge et des frontières.
Dans cet épisode de La Traque, on vous raconte l’histoire d’un club laboratoire de la musique électronique japonaise. Ce récit commence dans les années 80, lors d’une période de boom économique pour le Japon, où les avancées technologiques changent le quotidien des habitants. À ce moment-là, des clubs se préparent à accueillir les musiques qui font bouger la planète. Dans l’électronique, il faudra attendre les années 90 pour qu’un club majeur ouvre ses portes. Ce club s’appelle Space Lab Yellow, projet du mélomane Daizo Murata qui avait déjà quelques faits d’armes au compteur. Le “Yellow” était un temple pour les musiques électroniques, de la house, à la trance, en passant par l’acid jazz, et un repaire culte pour les Japonais, qui aura une incidence sur le reste du monde de la nuit, et formera la piste d’atterrissage favorite des DJs du globe. Prenez une blouse blanche et une éprouvette, il est temps d’examiner à la loupe l’histoire de ce lieu, de ses bruits avant-coureur à la dernière note.
Si vous avez eu l’occasion d’aller à Miami, vous le savez, le son de la bass y est roi. Qu’il fasse grésiller les soundsystems ou pousse les enceintes de poste de radio dans leurs retranchements, ce son est omniprésent sur ce territoire, où est né un courant du hip-hop électronique et nasty, la Miami Bass. Au milieu des années 80, c’est au Pac Jam Teen Disco qu’il fallait se rendre pour entendre les premiers jours de ce genre qui sera le son signature de la ville. Destiné aux adolescents, ce club a été monté par Uncle Luke et son entourage, qui ont également propulsé la Miami Bass via le label Luke Skyywalker Records, grâce à une radio pirate installée sur le toit de leur boite et en produisant le groupe 2 Live Crew. Dans cet épisode, on vous raconte les débuts du Pac Jam Teen Disco, les erreurs qui ont contribué à la création de la Miami Bass et on vous explique pourquoi le son de Miami est aussi dirty.
Pour des millions de téléspectateurs américains, les mots Twilight Zone sont synonyme de mystère, d'étrange et d'épouvante et leur rappellent l'excellente série anthologique du même nom, lancé en 1959 et qui depuis inspire l'imaginaire horrifique étasunien. Pourtant, pour les habitants de Toronto, ces deux mots évoque des bonnes vibrations, et désigne le club qui a amené un renouveau dans la fête de la ville. Lancé en 1980 par 4 frères d'une famille trinidadienne, le Twilight Zone a suivi dans ses 9 années d'activités les évolutions de la musique populaire, la mort du disco, l'ascension du hip-hop, l'invasion new-wave et de la dance musicbritannique, l'arrivée de la house et les balbutiements de la techno, en devançant parfois de plusieurs années les autres points d'écoute de Toronto, grâce à un réseau de circulation de vinyles mis en place par la new-yorkaise Judy Weinstein. À sa disparition, le club est rasé comme aspiré vers une quatrième dimension. En preuve de son existence reste des souvenirs imprimés dans les rétines des Twilight Zoners, et un habitat métamorphosé, renommé Entertainement District, le "quartier du divertissement", où l'on peut, depuis 2016, marcher sur la Twilight Zone Lane.
Un lieu ne suffisait pas pour raconter l'émergence du hip-hop en Corée du Sud, alors plutôt que de trancher et de raconter une histoire incomplète, la Traque pointe ses baskets dans deux directions. La première, c'est le Moon Night, un club du quartier d'Itaewon à Séoul où se retrouvaient des soldats afro-américains en garnison pour danser sur du funk, du hip-hop et du new jack swing. Ce son, et les moves qui y sont associés, vont se propager comme une tache d'encre dans la bande-son de Corée du Sud, et réapparaître dans les clips et les shows de KPOP via le groupe Seo Taiji and The Boys. Dans l'underground, c'est au Master Plan que l'on se regroupe, une salle qui se transformait les weekends en point de rencontre des communautés hip-hop formées d'abord sur internet. Initié en 1997, le Master Plan devient un centre de formation incontournable dans le rap sud-coréen, facilite les connexions nationales et internationales et voit passer celles et ceux qui démocratiseront le rap à l'échelle du pays dans les décennies suivantes.
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