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على إيقاع البونوارة والفزّاني، نمضي في رحلة نستكشف فيها حكايات ترويها أجساد النساء والرجال طيلة أجيال. ما هو الرقص الشعبي التونسي وهل يجوز حصره في مربعات التسميات والتعريفات ؟ هذه التعبيرة العفوية التلقائية الطبيعية، التي حاكت نسيجها تراكمات زمنية وجغرافية، من استبطانات ثقافية، اجتماعية، اقتصادية وسياسية، ماذا تروي ؟ Au rythme de Bounouara et du Fezzani, nous partons pour un voyage dans lequel nous explorons les histoires que racontent les corps de femmes et d'hommes depuis des générations. Qu'est-ce que la danse folklorique tunisienne ? Peut-on la limiter à ses étiquettes et définitions ? Que raconte cette expression spontanée qui a tissé son tissu d'accumulations temporelles et géographiques, d'introspection culturelle, sociale, économique et politique ?

Mohamed Bessid Talbi a chanté: “entre les rivières, mon sang coule”. Si la poésie sensuelle a une couleur, c’est le vert. Vert comme la vie, les rêves, le désir et l’émancipation. La poésie dite “verte”, ou le “Ghazal” érotique dans le répertoire populaire tunisien est un monde multidimentionnel, chargé d’une imagination effrénée qui défie les conventions sociétales. Un monde bravant les systèmes de traditions et des mœurs. Ce monde crée d’autres espaces de liberté qui célèbrent le corps en l’illustrant et en s’approfondissant dans ses détails les plus intimes, pour s’élancer dans l’immensité du désir interdit, charnel et outrageant. La poésie érotique dite “verte” est l’une des formes poétiques, qui, par sa grande présence en Tunisie et le manque de documentation autour, rend compte de paradoxes extraordinaires. Dans cet épisode, Rabeb Srairi parle de la censure, dont les facettes et aspects diffèrent, et qui porte parfois la robe de la pudeur, parfois celle de la piété, et d’autres fois celle de l’autorité dans toutes ses manifestations. Invités de l'épisode : Bahri Rahali, Walid Noomene

Ce premier épisode d'inkytalk, publié en deux parties, revient sur le 25 juillet 2021, date qui marque déjà l'Histoire avec la décision du président de la République tunisienne, Kaïs Saied d'appliquer l'article 80 de la Constitution et de prendre les pleins pouvoirs (provisoirement ?). Huit jours après cet événement, les invité·es d'inkytalk reviennent sur la communication unilatérale actuelle de la présidence, sur le rapport tumultueux qu'entretient le pouvoir avec les médias, l'accès à l'information et son univers kafkaïen, mais aussi sur le retour sulfureux de Latifa Arfaoui sur le devant de la scène. Invité·es de l'épisode : Malek Khadhraoui : Journaliste et directeur exécutif d'inkyfada Monia Ben Hamadi : Journaliste et directrice éditoriale d'inkyfada Emna Chebaane : Actrice de la société civile, notamment au sein d'Al Bawsala Mahdi Elleuch : Chercheur à Legal Agenda et activiste Émission enregistrée le 4 août 2021.